Un parc photovoltaïque dans le quartier de l’Espougnac

« C’est un beau projet. Aujourd’hui, favoriser les énergies renouvelables et propres
relève du bon sens. »
Le maire, Fabrice Poussardin.

Le parc photovoltaïque est opérationnel

Le parc photovoltaïque, réalisé dans le quartier de l’Espougnac, est opérationnel depuis le mois de juillet 2021. Des ajustements en termes d’aménagements environnementaux ont été réalisés aux abords du site. D’autres travaux ont également été réalisés, tels que : l’amélioration du traitement du pluvial, les aménagements paysagers et l’installation de caméras de vidéoprotection sur les espaces publics environnant le site. Enfin, les projets de financement participatif, de pastoralisme et d’installation de ruchers communaux sont encore à l’étude. Pour rappel, depuis sa mise en fonction, sa production d’électricité annuelle correspond à l’alimentation d’environ 3800 foyers (hors chauffage). La municipalité va percevoir une redevance annuelle approchant les 85 000€.

Sur une emprise foncière communale d’environ 11 hectares, dans le quartier de l’Espougnac, la municipalité élaborait depuis plusieurs années l’implantation d’une ferme photovoltaïque.
Celle-ci a été réalisée produit environ 11000 MWh/an, soit la consommation annuelle d’énergie de 3800 foyers (hors chauffage). L’entreprise Urbasolar a été choisie et a mené des études d’impact. Une société, URBA 48, a été créée pour porter le projet. Après les études d’impact, les ajustements proposés pour intégrer les contraintes environnementales et de voisinage, puis les études de sol avec la réalisation d’un diagnostic archéologique, puis de fouilles préventives (lire ci-dessous) qui se sont achevées en décembre 2020, les supports du futur parc photovoltaïque ont été posés, puis les panneaux. Ce sont des installations légères sur pieux, placés à une hauteur suffisante pour permettre le pastoralisme. C’est-à-dire un principe de mode doux et écologique d’entretien des espaces verts.

Recyclage des panneaux

L’entreprise Urbasolar a entièrement financé l’implantation des panneaux. La commune met le terrain à disposition en location, selon un bail. Elle perçoit ainsi une redevance annuelle qui atteint près de 85000€. D’ici la fin du bail, l’entreprise aura obligation de remettre le terrain en état et de respecter son engagement de démantèlement et de recyclage des panneaux à 99%.

→ Lire l’article du BIM sur le parc photovoltaïque et le développement des énergies renouvelables

Lancement du financement collectif du parc photovoltaïque le 23 novembre

"Aujourd'hui, favoriser les énergies renouvelables et propres relève du bon sens en termes écologique et économique",...

Un projet favorable au développement des énergies renouvelables


Ce projet sert l’intérêt général. Il prévoit, entre autres, la préservation des espèces végétales protégées, la plantation de plantes mellifères, l’entretien de la végétation herbacées par pastoralisme (mode doux et écologique), ainsi que la réversibilité des aménagements. La commune pourrait percevoir une redevance annuelle qui pourrait atteindre jusqu’à 85000€.
Lire l’article du BIM

Quel coût pour la commune ?

Urbasolar va entièrement financer l’implantation des panneaux. La commune met le terrain à disposition, selon un bail (40 ans). D’ici la fin du bail, l’entreprise aura obligation de remettre le terrain en état et de respecter son engagement de démantèlement et de recyclage des panneaux à 99%.

Les fouilles archéologiques sont achevées

Les archéologues ont mis au jour des traces de civilisation sur le site du futur parc photovoltaïque.

Dans le cadre de cette opération de création d’un parc photovoltaïque, des fouilles archéologiques préventives ont été prescrites par les services de l’Etat. Urbasolar, l’opérateur locataire du terrain a diligenté l’opérateur d’archéologie préventive, Paléotime, pour effectuer ces fouilles, afin de mettre au jour les éventuelles traces de civilisation qui auraient pu être laissées, et ainsi faciliter leurs datations. On a découvert des éléments renvoyant à l’âge du Bronze final, entre 1400 et 800 avant JC. Mais également du silex taillé, datant probablement du Néolithique.Trois zones de concentration de vestiges ont été observées.

Les traces d’un bâtiment de l’âge du Bronze final

Parmi les « trouvailles » des fosses ont été mises au jour (un four ou d’une structure de combustion). Plus bas, ce sont des « foyers à pierres chauffées » en excellent état de conservation que l’on a pu observer (une dizaine alignés méthodiquement) . Enfin, un bâtiment a également été mis au jour. On pouvait observer des trous de construction alignés. Certainement pour y installer des poteaux. On a pu ainsi délimiter très nettement les plans d’un bâtiment de l’âge du Bronze final ou plus ancien.

→ Lire l’article du BIM sur les fouilles archéologiques